Communications industrielles
INTRODUCTION
Jusqu’à il y a quelques années, les groupes électrogènes étaient considérés comme des systèmes autonomes qui n’avaient pas besoin d’être surveillés. Ils étaient censés démarrer en cas de panne de courant, car c’était leur rôle. Mais que s’est-il passé quand ils ne démarraient pas ? Avec la croissance des applications critiques, portée par l’informatisation accrue de tous les secteurs industriels, autant productifs qu’administratifs, le scénario est très différent aujourd’hui. L’industrie des groupes électrogènes a beaucoup changé et les applications sont très variées.
Actuellement, l’alimentation électrique permanente est nécessaire dans les centres de données et les télécommunications, dans les systèmes de refroidissement des centrales de cogénération ou de biomasse, dans les systèmes anti-ouragan dans les parcs éoliens, dans les hôpitaux, etc. Ces applications et d’autres nécessitent des groupes de très haute fiabilité dans lesquels la précision élevée ne suffit pas : la technologie va plus loin. Ainsi, lorsque le groupe électrogène a un problème, celui-ci doit être détecté de manière préventive. Également, signaler l’origine du problème le plus précisément possible est un facteur essentiel.
C’est précisément à ce stade où les systèmes de communication industriels font leur apparition, c’est-à-dire qu’on est passé d’un équipement dont la communication était basée sur des signaux à travers des fils avec un nombre très limité de signaux (dont beaucoup regroupaient des informations comme des pannes mécaniques, des pannes électriques, des avertissements, etc.) aux équipes qui doivent communiquer en détail de leur statut.
L’industrie des groupes électrogènes a beaucoup changé et les applications sont très variées.
Les plus utilisés
Parmi les protocoles de communication industriels les plus utilisés dans le secteur des groupes électrogènes, nous avons :
Modbus (RTU o TCP):
C’est le protocole le plus courant et utilisé pour intégrer un groupe électrogène dans le système de surveillance de l’installation. Parmi ses avantages, on trouve la simplicité de mise en œuvre du protocole -qui permet à tout système de s’y adapter-. En revanche, son principal inconvénient est que les signaux envoyés ne sont pas identifiés par le protocole lui-même, de sorte que le système qui les reçoit doit être programmé et configuré selon les tables de registres envoyés par le fabricant du groupe afin que les équipes de groupe et de surveillance puissent se comprendre. De même, c’est le système de surveillance qui doit interroger le groupe électrogène de temps en temps pour recevoir ses données.
SNMP (Simple Network Messaging Protocol):
Ce protocole est largement utilisé dans les centres de données car il s’agit d’un protocole initialement conçu pour la surveillance des systèmes informatiques. Il y a deux avantage principales ses par rapport à Modbus :
- Les données transmises ont déjà un nom d’identification.
- Il est possible pour le groupe électrogène d’avertir le système de supervision lorsqu’une alarme ou un événement se déclenche.
DNP3 (Distributed Network Protocol):
Il est plus utilisé en Amérique qu’en Europe pour la communication avec les systèmes industriels SCADA, notamment dans l’industrie électrique (sous-stations). Ce protocole a été conçu de manière robuste et dispose d’un modèle qui permet de définir les types de données envoyées. De même, il détient jusqu’à trois niveaux différents qui permettent de hiérarchiser les demandes qui sont faites.
IEC61870-5-101/104:
C’est un protocole utilisé principalement en Europe pour la surveillance des systèmes énergétiques (sous-stations électriques). C’est un protocole robuste qui permet à la fois la requête de données et l’envoi d’événements ou le contrôle de l’équipement. Pratiquement les caractéristiques de ce protocole sont les mêmes que pour DNP3.
IEC61850:
C’est un ensemble de protocoles pour les systèmes énergétiques vers lesquels de nombreux systèmes à commande électrique sont en train de migrer. Cet ensemble de protocoles est plus robuste que les précédents et son champ d’application est plus large. Ils incluent :
- SMV : Transmission des valeurs de mesure, de protection et de contrôle.
- GOOSE : Transmission en temps réel des valeurs critiques.
- SNTP : Synchronisation de l’heure.
- MMS : Il s’agit du protocole d’échange de données d’application, de données de configuration de l´appareil ou de données de surveillance entre équipements.
Efficace et fiable
Genesal Energy a réussi à intégrer tous ces protocoles dans ses groupes électrogènes, y compris la personnalisation des tableaux de données, selon les exigences du client et de manière à que l’intégration avec leurs systèmes soit aussi simple que possible.
Le résultat obtenu est optimal : il permet d’effectuer toutes sortes de tâches de surveillance et de contrôle du groupe électrogène en temps réel, garantissant ainsi que le groupe rapportera tout problème qu’il détecte dans les plus brefs délais et avec la plus grande information disponible pour atteindre la précision maximale, la fiabilité et l’efficacité, trois facteurs clés dans un équipement de haute qualité.